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Donner, c’est recevoir. 

Si cet adage est vrai pour les personnes, il l’est aussi pour les entreprises. Plus encore en cette période difficile, où les tentations de replis et de “chacun pour soi” sont nombreuses…

La crise sanitaire met la société à rude épreuve. Mais c’est peut-être, aussi, une opportunité. L’occasion de prendre du recul. De repenser nos choix, nos modes de fonctionnement : de recréer des systèmes de solidarité, de refonder des relations de confiance entre les citoyens… Pour les entreprises, c’est aussi le moment de mettre à plat les budgets, les procédures et les fausses-évidences, afin de repartir sur des fondations saines quand le virus sera derrière nous.

 

Le mouvement R.E.V.E., c’est un peu tout ça à la fois : un groupe d’entreprises qui se rassemblent, font des économies, puis en reversent une partie des gains à des étudiants précaires. Un système lumineux et gagnant-gagnant - une préfiguration du “Monde d’Après” ? 

Un mécanisme bien rodé.

 

Faire des économies et en même temps, s’engager dans un projet de RSE ? C’est possible. Et voici comment le mouvement R.E.V.E. entend concilier ces deux objectifs : 

 

  • Dans un premier temps, les entreprises adhèrent au Négopack. Ensemble, elles s’organisent et font des achats groupés pour obtenir des prix de gros très intéressants. Tous leurs frais généraux sont automatiquement diminués : fournitures de bureau, forfaits téléphoniques et Internet, nettoyage et entretien des locaux, voyages et déplacements, et cetera.  En moyenne, grâce au Négopack, les TPE-PME font 6000€ d’économie chaque année !
  • Pour profiter des tarifs négociés du Négopack, chaque entreprise doit s'acquitter d’un “ticket d’entrée”, d’une valeur de 600€. Sur cette somme, 200€ seront automatiquement reversés à un étudiant en situation de précarité.
  • Sur le long terme, les entreprises du mouvement REVE continuent de parrainer un (ou plusieurs) étudiant(s), puisqu’elles s’engagent à reverser 30% des économies réalisées chaque année grâce au Négopack. 

Toutes les généreuses entreprises du R.E.V.E. sont référencées sur le site officiel du mouvement ; de plus, elles gagnent le droit d’afficher le label “R.E.V.E.” sur toutes leurs communications. Car quand on fait de la RSE concrète, sans délai ni blabla, autant que cela se sache !

 

Parrainage d’un étudiant : une opération défiscalisable

Le parrainage, comme le mécénat, peut donner lieu à une réduction d'impôt de 60 % des versements effectués par l'entreprise, retenus dans la limite de 5 ‰ de son chiffre d'affaires. Cette limite étant facilement atteinte pour les TPE, la loi de finances pour 2020 a fixé un plafond alternatif de 20 000 €.

 

Par ailleurs, la loi spécifie que dans le cadre d’un parrainage, l’entreprise peut associer son nom aux opérations de bienfaisance - et donc, communiquer sur le sujet, sans que cette communication ne soit assimilable à de la publicité (sinon, la défiscalisation serait compromise).

 

Et si on rêvait plus loin ?

 

Aujourd’hui, le projet R.E.V.E. entend rassembler les entreprises de toutes sortes (TPE, PME, etc.) pour les aider à traverser cette crise en assainissant leurs finances. 

 

Surtout, elle redonne du sens à leur existence, approfondit leur ancrage social et améliore leur image aux yeux du public. 

 

Mais ce n’est qu’un début. Quand le projet R.E.V.E. aura rassemblé suffisamment d’entreprises partenaires, il pourra s’étendre aux démunis de toutes natures, et pas seulement aux étudiants. Mieux que le “revenu universel”, le projet R.E.V.E. invente le Revenu Essentiel Venant de l’Economie. Car tout partage de richesse commence avec une économie réelle solide et florissante.

Si le projet R.E.V.E. parvient à fédérer 100 000 TPE-PME, alors le budget alloué aux plus démunis atteindrait approximativement 200 millions d’euros - c’est deux fois le budget des Restos du Coeur en 2019. Le tout, porté par les entreprises, sans aide extérieure et sans pression d’aucune sorte ! Ainsi, les patrons prouveraient qu’ils sont en mesure de prendre leurs responsabilités, d’innover, et de proposer des modèles symbiotiques dont peuvent bénéficier les plus faibles de la société.

Tandis que la confiance des Français envers leurs entreprises s'érode année après année (celle-ci n’était plus que de 45% en 2018), le projet R.E.V.E. pourrait bien poser les bases d’une grande et nécessaire réconciliation nationale ! Alors : on R.E.V.E. ensemble ?

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